Connivences est porté par un collectif de danseurs et pédagogues qui ont pour objectif commun de créer des espaces de rencontre par et pour la danse : Les différentes actions cherchent à valoriser l’expérience artistique de la danse au sens large et se déploient à l’échelle locale sur le territoire de la métropole Rouennaise. 

 

Depuis 2015, l’association développe différentes approches créatives pour « désacraliser » et surtout faire rayonner le patrimoine chorégraphique dont nous sommes tous les héritiers décomplexés, indépendamment de notre parcours individuel :

• Développement d’une « bibliodanse » collaborative partagée ;

• Création d’un blog d’écriture pour poser des mots sur et autour des expériences dansées ;

• Création d'une gazette, d'un agenda de la danse, organisation de sorties aux spectacles pour multiplier les expériences de spectateurs ; 

• Proposition de « parcours audios dansés » disponibles en ligne, élaboration de fiches pédagogiques pour prolonger les actions et les lier au patrimoine en danse.

 

Convaincus que l’acte de création peut émaner de n’importe quelle source en n’importe quel lieu, les créations naissent souvent et sont constamment nourries par des rencontres et des liens, tissés sur le terrain :

• La création du duo « MonstreS », spectacle jeune public, s’appuie sur des entretiens recueillis auprès des enfants et de leur imaginaire corporel sur la question du monstrueux ;

• Les partitions créées dans le cadre du projet « Entre Nos murs » s’appuient sur des entretiens avec les étudiants en s’intéressant à leur espace de vie quotidienne ; 

• « Les échappées » s’inspirent des rapports particuliers que nous entretenons avec certains espaces publics;

• La création "En temps-tu" est une création participative qui découle d'une série d'ateliers avec des lycéens et  en collaboration avec de la musique en live.  

​

Les différents projets s’accompagnent, se complètent, sont influencés par différents cycles d’ateliers de danse thématiques. Ces rencontres s’appuient sur la philosophie de « danse inclusive », en célébrant d’abord la coexistence, pour valoriser les corps dansants dans leur dimension individuelle et sociale. Ces échanges sont perçus et pensés comme des actes de création en soi, au-delà même et avant même toute forme de restitution ou production finale : « Les connivences », notamment, naissent toujours d’un dialogue entre deux danseuses qui s’appuient sur des « nœuds » rencontrés dans différents cadres, dans différentes interactions, pour ensuite tisser à la manière d’un macramé d’autres formes pour, par et avec de nouveaux corps singuliers, quel que soit leur âge ou même leur pratique. Les frontières entre temps de construction, temps d’échange, temps de valorisation, temps de création s’entremêlent dans un « processus rhizomique ».