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Sans contact, la chute

Je suis danseuse, je suis cas contact. Je suis un cas, je travaille en contact. Je contacte la danse, je contacte les corps. Cas ? Situation particulière résultant d’un concours de circonstances. Circonstances ? Le contact. Concours de circonstances ? Prendre un chemin, à un instant menant au contact. Cas ? Du latin Casus, chute, puis hasard. Cadere, tomber.


Chuter. Si je suis Cas je peux toujours chuter. Ainsi, sans contact, en danse, demeure la chute. Résultat d’un élan, d’un déséquilibre, d’une impulsion. Ça fond, ça dégouline, ça casse, ça lâche, ça chavire, ça surgit, ça faille ou ça défaille, ça s’envole, ça s’abat, ça s’effondre, ça chute. Jamais une fin. Toujours un passage, un rebond, un pic, un ressort, un calme, une pause.

Sans élan vers l’autre, un élan vers le haut, précipité vers le sol dans l’échec de l’envol.



Sans contact, pas d’envol, demeure l’élan et reste la chute.

Un article du blog danse "Curieux Mouvement" : https://curieuxmouvement.tinad.fr/ Crédit photos ©LesEditionsVagues

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